243/365: insouciance

Ce soir nous avons volé quelques heures d’insouciance, pris notre envol,regardé le ciel, senti le soleil….avant la préparation inévitable de la première gamelle,le constat que je ne suis toujours pas au point niveau anticipation et qu’il en manque des bouts, l’angoisse de sa rentrée dans l’école privée est à son paroxysme …

Mais en y réfléchissant, le nom de l’école est sainte Marthe, et cela a fait tilt!mon papy espagnol, un homme que j’ai adulé et que je n’oublierai jamais, portait en deuxième nom de famille: santamarta. Sainte Marthe donc….alors je me persuade de voir cela  comme un heureux présage. 

Je remets cette rentrée entre les mains de mes ancêtres…puissent ils veiller sur mishka et lui permettre de s’épanouir, puissent ils l’aider à trouver sa place….

242/365: inspirant!

une initiative qui me plaît, qui me parle! qui lie les femmes et les hommes, qui relie, qui embellit la vie. Je dois participer à un projet similaire pour juillet prochain, plein de carrés en crochet pour des tendues qui orneront le ciel d’un festival, gratuit, pour les enfants…les kelots folies. Du coup ça donne des envies, des idées!

et je me suis aperçue d’un lien de plus hier!C’était la Saint Sabine! alors que je parlais d’elle…et que cela faisait longtemps que je ne l’avais pas fait, même si elle est souvent dans mes pensées. Étrange…mais pourquoi cela ne me surprend pas? Parce que je sais que la vie est faites de choses comme ça, qu’on ne s’explique pas tout d’abord, et qui bien souvent trouvent leur sens après coup.

241/365:j’adopte

Après le week end passé, ce dicton est pour moi…alors que mon amour propre en a pris un coup après un beau plantage musicale: (pas de retour, stress,panique à bord) ce petit dicton est de circonstance. Une belle leçon de la vie que ce moment de solitude où il ne restait plus qu’a attendre que ca passe….laisser couler? Comme me l’enseigne aujourd’hui laguz? 

D’ailleurs quelle journée!oh encore une fois je fais l’Expérience du petit monde! Ou je m’appercois que la fois ou j’avais appelé la police pour cette dame se faisant taper sur un parking c’était pour cette jeune que j’ai en face de moi aujourd’hui et qui attends que je l’accompagne au commissariat porter plainte contre son ex…le même qui la frappait ce jour là! Et oh…les neurones se connectent!oui je sais pourquoi il me disait quelque chose!j’étais au lycée avec lui….et c’est le cousin de ma vieille pote sabine…déjà a l’époque elle le sermonnait au sujet  la drogue…si elle savait ça de là  où elle est….enfin,une journée dans la troisième dimension,je ne sais plus bien qui est quoi…c’est quoi t’est ce?? 

Nos destins sont parfois si inextricablement entremêlés! Hallucinant. Les nornes doivent bien s’amuser à faire du macramer!

Et je finis en mode fourmi ….encore…

240/365: Mannaz

Il y a trois ans de cela…

pour moi Mannaz ce fut la passion, le coeur, le feu du foyer, les liens indissolubles à entretenir, la protection de ceux que l’on aime, et de ce que l’on aime!
et aussi une certaine réflexion au delà de tout cela…pour ne pas que les liens étouffent, qu’ils soient solides mais souples, avoir une certaine indépendance pour mieux pouvoir soutenir ma partie, maintenir un équilibre….

Cette année, Mannaz fut aussi les liens qui naissent, qui s’enchevêtrent, qui se testent pour voir jusqu’où nos ressemblances nous rapprochent.Ce dernier jour en sa compagnie, ce weekend même, fut aussi chargé que deux semaines entières. Il y à des moments comme ça où l’on vit deux vies en une, où le temps qui passe perd de sa substance, où les repères sont troublés, et quand on y repense, quelques temps plus tard, on ne se souviens plus que tout cela ne s’est passé que sur deux jours. J’aime assez cette sensation.

Entre cigale et fourmi.

239/365:j’accepte 

J’accepte de n’avoir pas été autant au top que je le voulais…j’accepte de n’avoir rien de plus à dire que : je devrais penser à regarder plus souvent les étoiles,l’immensité du ciel. C’est un aspect de tellus mater que j’ai eu trop tendance à mettre de côté.Mais n’est elle pas assise sur un globe étoilée vigilante,pont entre ciel et terre? J’accepte et je relativise l’importance de toutes choses. 

238/365:matière 

Matière.Se laisser aller, peu importe le résultat, exprimer le ressenti de l’instant et ne rien chercher à contrôler. ..Tellus Mater, Tellus matière.un autre de ces projets en cours qui attendent mon prochain élan, la prochaine envie, le besoin pressant d’extérioriser coûte que coûte ce qui s’agite à l’intérieur. Fait avec les doigts,les ongles, sur un coin de table par un après midi hors du temps. 

237/365: Dilemme

Toute ma vie
Je n’ai fait que rouvrir
Des fenêtres et des portes claquées

Ni poignées ni serrures
Ne m’ont fait reculer
C’est étrange qu’aujourd’hui
Je me mette à faiblir

C’est ce bruit
Qu’aura fait la dernière
Porte claquée, c’est ce bruit
Il était différent
Il était
Plus sévère
Tu as fermé si fort
En sortant.

Et cette porte
Je ne peux pas l’ouvrir
Car si j’ouvre et que rien ne m’attend ?…
Mais tu vas revenir
Je le sens.

Jusqu’ici
Je n’ai fait que rouvrir
Mais cette fois
C’est sur toi que je compte ardemment
Assise face à la porte
Je t’attends
Mais peut-être attends-tu
Que je vienne t’ouvrir ?

Dominique A, Rouvrir…
Tout un dilemme, toute une vie…rouvrir, attendre, et l’autre, attend-il ou rouvrira t’il…que faire? choix? non choix? suis je un 1 ou un 0?Déesse, que les relations humaines sont compliquées, par les Hommes eux mêmes!J’ai l’impression d’avoir si peu de clefs de compréhension, d’être une espèce d’extraterrestre aux codes de conduites désuets. Dont les principes datent d’un autres temps. Ou encore, suis je trop nourrie de fiction? Suis trop naïve ou idéaliste? En tout cas, j’ai envie de rouvrir, mais je souhaiterais aussi découvrir de nouvelles portes! brutes et franches, simples et directes, douces aussi un peu, chaleureuses beaucoup, et que je n’ai pas à trop les rouvrir, mais qu’elles restent entrebâillées avec juste un rai de lumière à l’intérieur pour me guider dans la noirceur.

 

236/365: rentrer tard

Je suis rentrée tard,j’ai horreur d’être de soir. Tellement pas naturel pour moi,et reprendre dès demain matin sans avoir eu le temps de me poser un peu..bof..j’ai pris le temps d’arroser mon jardin sous les étoiles: un poivron y rougit doucement, les pieds de tomates deviennent des buissons alourdit de fruits, les pommes tombent,les courgettes grossissent,les beaux Haricots violet se multiplient, et d’autres surprises devraient se présenter…du moins je l’espère! En rentrant j’ai allumé la bougie du foyer, j’y suis seule,il craque, ils nous appelle, il faut qu’on en prenne soin. Pour ce soir j’ai arrosé quelques plantes, aéré après les fortes chaleurs, et heq, le chat shaman,y a fait une apparition. Une douche pour se purifier de cette journée dans un monde parallèle  (le chrs) et cela suffira pour aujourd’hui. 

235/365: 22h

Il est 22 h et je ne suis pas chez moi. l’organisation Enfant/Stage/Boulot reprends ses droits sur nos vies. Nous sommes à nouveau tributaire de l’horloge, le rythme s’accélère. Et hier, la révélation qui fait mal: la rentrée de Mishka est la semaine prochaine…que c’est tôt cette année. Et la panique qui monte, qui monte! Bientôt nous saurons aussi si nos choix présents ont été les bons, si l’école que nous avons choisie en vaut la peine, si le choc des cultures ne va pas être trop violent et si Mishka va arriver à s’adapter…entre sa mère qui se revendique fille de la Terre et qui lui apprends des mantras, le nom des plantes, lui parle de réincarnation et son école privée où certes rien ne lui sera imposé mais où la culture catholique fait partie des valeurs inculquées, valorisées…NORMALEMENT toutes les religions doivent être abordées, en tout cas j’y serais vigilante et je veillerais aussi à continuer de parler à Mishka d’une autre vision du monde, de la Terre Mère, qu’il puisse un jour, s’il en a envie, faire son choix et se nourrir de tout ce qu’il aura reçu : de l’école, de sa famille, de nous, de moi…DU MONDE AUTOUR DE LUi! J’espère qu’il se sentira assez libre pour faire sa popote avec tout ça et trouver sa vérité, ce qui fait le plus écho en lui.

En tout cas, je cogite, et déjà les semaines s’organisent plus difficilement.Alors ce soir, on ne dort pas chez nous, pour être ensemble malgré le fait que je bosse demain, que c’est encore les vacances pour lui, nous prenons le temps de profiter de nos derniers moments de cette parenthèse plus ou moins enchantée des grandes vacances d’été. Toutes les tuiles accumulées ne parviennent pas à me faire envier la rentrée.

le nouveau Iggy Pop en fond sonore me donne la gniak malgré tout, j’adore cette chanson, sombre et sensuelle. Je ne me lasse pas de la voix suave de l’iguane punk extraterrestre et sublime.

un peu de tout pis pis de rien, ça faisait pas si longtemps que ça…

234/365: …juste faire hennir…

La semaine dernière ehwaz était ma compagne, et j’ai passé cette semaine à tenter de maîtriser mes émotions, à méditer sur ce que je ressentais et ce que je devais en montrer ou pas!J’ai eu du mal à me maîtriser, à me détendre, et à ne pas exploser…certains en furent témoins….^^’J’étais un cheval fou ( une jument folle) écumant intérieurement et désirant ruer à n’en plus finir…

aujourd’hui, je me saisis de Mannaz, et je ressens un apaisement, une énergie et une certaine plénitude qui sont un soulagement…quelle paix après la semaine passée.

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B.froud

Je ressens les liens avec ceux qui m’entoure et à nouveau j’ai le besoin d’en prendre soin. J’ai envie de faire vibrer les cordes sensibles qui nous relient les uns aux autres sans trop les tirailler, sans trop tester leur résistance, à nouveau je les caresse et je tente de les faire sonner harmonieusement sans les faire friser, couiner.
En parlant de cordes qui frisent, je me demande quand je vais avoir le temps de répéter le morceau de Johnny Cash qu’on joue samedi…
Et Higelin m’accompagne et enchante la fin de ma journée de sa folle poésie.
Voici mon message
Cauchemars, fantômes et squelettes
Laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes
Tenue du suaire obligatoire

J’en suis rendue à 234 post depuis janvier, et je regarde le chemin parcouru sans trop y croire…cette aventure me plaît, et il n’est pas toujours facile de s’y tenir coûte que coûte…ET QUE LE TEMPS PASSE VITE!